Pour rappel, notre organisation est dédiée à soutenir les proches des victimes de dérives sectaires. Les conseils que nous partageons sur ce site sont uniquement informatifs et ne remplacent en aucun cas l’avis d’un professionnel de santé ou d’un expert juridique. Bien que nos informations soient basées sur des sources fiables telles que la MIVILUDES ou les sites officiels du service public et du gouvernement, elles doivent être prises comme un guide général et non comme des recommandations professionnelles.
Une secte se caractérise par une emprise mentale qui porte atteinte à l’équilibre moral, sanitaire, financier et familial d’une personne. Pour ce faire, la secte cherche à isoler, désociabiliser, endoctriner, déresponsabiliser une personne pour la pousser à une perte d’autonomie ou encore une perte financière. Les victimes de ces agissements (membres, anciens membres ou famille de ces derniers) peuvent engager différentes actions.
La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (également désignée par l’acronyme Miviludes ou MIVILUDES) est un organisme de l’État français, créé en 2002.Elle a pour mission d’observer et d’analyser le phénomène des dérives sectaires, d’informer le public sur les risques qu’elles représentent et de coordonner l’action préventive et répressive des pouvoirs publics.
Vous souhaitez informer la Miviludes de l’existence ou d’un risque de dérive sectaire pour qu’une aide vous soit apportée ou pour être orienté dans vos démarches :
Vous vous interrogez sur une pratique ou un mouvement et souhaitez connaître l’avis de la Miviludes à ce sujet, à titre d’information. Vous n’envisagez pas à ce stade de démarche particulière.
Vous pouvez également vous adresser par courrier au rectorat, à l’agence régionale de santé, à la direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS).
Vous pouvez vous rendre au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie dès qu’une infractionActe interdit par la loi et sanctionné par une peine est commise. Il peut en être ainsi, par exemple, en cas d’escroquerie, d’abus de confiance, d’abus sexuel sur mineur, de maltraitance de personne âgée. Vous pouvez aussi porter plainte pour abus de faiblesse, si aucune infraction spécifique à des dérives sectaires ne peut être invoquée. Votre plainte doit être dirigée contre l’association (et ses membres auteurs des infractions) pour que puisse être engagée sa responsabilité pénale comme personne morale.
Vous pouvez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix. La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.
La présence d’un avocat n’est pas obligatoire pour le dépôt de plainte et pendant toute la durée de la procédure jusqu’au procès devant le tribunal correctionnel. Toutefois, vous pouvez obtenir l’assistance d’un avocat si vous le souhaitez.
Vous pouvez saisir en ligne :
Vous pouvez déposer plainte auprès du procureur de la République. Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.
Votre courrier doit préciser les éléments suivants :
– Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)
– Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction
– Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)
– Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction
– Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice
– Vos documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures diverses, constats, etc.
Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :